Vendredi 17 mai 18H-21H30 & Samedi 18 mai 10H-17H30
Conception : Christine Fricker, cie Itinérrances, Marseille
Le stage est organisé dans le cadre du festival "Les Inclassables".
L'univers du SCORE
La recherche de Christine Fricker a été nourrie par l'esthétique de la Post Modern Dance américaine et son éloge d'un corps démocratique, ainsi que par les utopies de communautés égalitaires des années 1960-70. L’artiste Yvonne Rainer est également une influence importante.
Le processus de création : Le Score / Partition
Christine Fricker utilise un concept ludique et participatif de "Score" (partition), procédé à l'oeuvre dans les années 70 qu'elle a revisité et fait référence à «Diagonal» d’Yvonne Rainer. L’idée étant de revisiter l’histoire et la faire sienne.
1 chiffre = 1 consigne.
Les chiffres sont lancés par les performers et chacun quitte un état de corps pour en retrouver un autre. Cette pièce aborde la question du poids, de l’engagement du corps, de la responsabilité de chacun dans la fabrication du commun.
Dans chaque lieu d’accueil, la chorégraphe transmet sa partition, faite de différentes consignes liées au poids, à un groupe d’amateurs. Ils seront guidés par au moins un danseur de la compagnie lors de la performance finale.
Aucune technique de danse n'est requise, seuls comptent le processus et les méthodes trouvées par chacun et soumises aux partenaires, sans hiérarchisation, sans jugement de valeur.
Christine Fricker/ cie Itinérrances, Marseille
Christine Fricker est chorégraphe et pédagogue. Formée à l’Opéra de Marseille, elle continue son apprentissage à New-York. De retour en France, elle crée en 1991 la compagnie Itinérrances à Marseille et réalise depuis, chaque année, une création. Ses spectacles sont tout autant joués en France qu’à l’international.
Christine Fricker fait appel à l’improvisation dans le processus de création pour ensuite être dans l’écriture, avec le souci de ne rien figer et de laisser, dans un cadre précis, beaucoup de liberté. Elle recherche la physicalité mais aussi l'organicité dans les corps toujours dans une quête du bon dosage
entre « Less is more » et « More is never enough».