«J’ai souhaité utiliser la vidéo comme un outil de composition chorégraphique. Montrer par cette médiation-là ce qui n’est pas visible autrement et être toujours dans une autre perception du corps.
Par exemple, superposer deux cycles chorégraphiques dans la même séquence vidéo, donner à voir le personnage mais montrer également ce que celui-ci voit, ce qui est dans son champs de vision mais aussi ce qui remplit ses yeux, ce qui est dans sa tête.
Nous nous trouvons alors dans une double perception, mentale et physique. Le rythme aussi de certains passages a été retravaillé.
Je me suis appuyée sur l’impression interne, sur les perceptions profondes et le souvenir que j’ai de cette danse dans ce lieu.
Cette recherche sur le montage vidéo m’a permis de faire de ce solo un champs d’expérimentation continuelle, une sorte de work in progress. Il s’agit pour moi d’une extension logique de mon travail de chorégraphe qui permet d’explorer autrement la construction et par là-même la déconstruction.
J’ai collaboré à cette occasion avec Jean-Louis Chapuis pour le travail de montage et de traitement d’image.
C’est un travail a posteriori, comme un développement de l’écriture mise en place dans la première étape».
L.M.
Conception, auteur et réalisation vidéo, chorégraphie et interprétation : Laurence Marthouret
Image vidéo (couleur) : Florence Smadja - Jean-Louis Chapuis
Environnement sonore et cadre : Florence Smadja
Mastering son : Nicolas David
Traitement d’image et montage : Jean-Louis Chapuis
Costume : Chantal Joguet
Durée : 16 minutes
Production : Cie /TranS/
2001
Image vidéo (couleur) : Florence Smadja - Jean-Louis Chapuis