Les Inclassables   #3

Quand le numérique vient renforcer l’organique, il prend toute sa puissance et une dimension à la fois artistique et onirique. Il vient solliciter l’imaginaire, le déployer pour créer avec lui un monde nouveau. Un monde relié avec le vivant. Il s’agit bien là d’un aller et retour nécessaire entre l’apport des technologies et la conscience du vivant des artistes. Les outils numériques viennent renforcer la perception, les capteurs deviennent des partenaires avec qui dialoguer et inventer de nouveaux langages. Les chorégraphes sont à l’oeuvre pour inventer des mondes où l’imaginaire n’a pas de limite, pour dégager des perspectives, nous réveiller et nous faire rêver tout à la fois...

De Totentanz (1921) de Mary Wigman à Split Screen ( 2019) de Liam Warren il y a presque un siècle. «Les Inclassables» est le premier festival qui rapproche sur un même événement et dans une même temporalité des oeuvres du répertoire chorégraphique du XXème siècle, remontées à partir de partitions Laban et des créations contemporaines actuelles.

A proximité géographique de plusieurs quartiers prioritaires de la Ville de Nice, il affirme son engagement également sur la nécessité de l’ouverture et d’une mixité des publics.

Il s’articule autour de spectacles, performances, ateliers, projections de vidéos-danse et une table ronde avec des chorégraphes, mais également des repas partagés, apéro, goûter, dans l’espace convivial de l’Entre-Pont...Pour permettre aussi bien des rencontres artistiques que des rencontres humaines..

La diversité des esthétiques proposées est une priorité, l’ouverture est notre ligne de conduite.