Pour une danseuse et un quatuor à cordes

Création le 30 novembre et le 1er décembre au musée national Marc Chagall à Nice, dans le cadre de l’ouverture du festival MANCA « La quarantième ! » (CIRM).

LE RAPPORT AUX MOTS / LE RAPPORT AU CORPS 

SEULE est une recherche sur l’impact du langage et des mots dans le corps, donc dans notre être profond. 

Dans l’immobilité du silence intérieur, les mots résonnent et se logent dans la matière même de la chair. Ils sont entendus et vus à travers le prisme du mouvement.

Dans cet effondrement, parfois, le corps reste seul, flottant dans l’espace immense de la nuit, suspendu. 

C’est une réflexion sur la solitude comme un état universel et inéluctable de la condition humaine. Le langage comme tentative de rompre cette solitude. 

SEULE serait, être avec soi même, dans son monde intérieur nourri par son propre imaginaire. 

QUEL LIEN CRÉER ENTRE LE LANGAGE DU CORPS, LA POÉSIE ET LE LANGAGE MUSICAL ? 

SEULE, c’est soi face à l’autre.

Dans cette relation du soi à l’autre, la danse dialogue avec un quatuor à cordes et une partition électronique.

L’électronique est comme un miroir de la pensée intérieure, une conversation avec soi-même. De ces digressions diverses de la pensée émerge l’univers intime de la chorégraphe et de l’interprète. 

Le quatuor incarne «les autres», les voix de tant d’hommes et de femmes qui nous ont traversé.e.s. 

Laurence Marthouret