Quand les apparences prennent corps (2024)

La Danse hors cadre

Une danse en dehors du cadre des théâtres, donnée à voir dans des espaces singuliers comme un jardin, une place, un musée, une galerie d’art...

Une chorégraphie qui s’adapte in situ à chaque lieu, village, espace d’exposition, musée, dans une forme de représentation spécifique. Nous travaillons sur l’idée d’une porosité entre le danseur et les lieux, comment un environnement peut nous impacter, résonner dans le mouvement, le transformer pour en nourrir l’interprétation.

Quand les apparences prennent corps est construit en trois parties, chacune pouvant être présentée dans un espace différent. Elles rentrent en dialogue avec l’architecture du lieu, se métamorphosent en fonction, des espaces et des oeuvres tout en gardant son écriture et sa temporalité. A chaque lieu, l’oeuvre sera revue et adaptée pour une représentation unique.

Laurence Marthouret

Les voix parlées, chantées, murmurées, les bruits divers constituent le vocabulaire des accompagnements sonores de ces trois chorégraphies. Il s’agit d’accompagner les danseuses, autrement que par une musique simplement agréable, en les immergeant dans un contexte sonore qui est celui de la ville, des activités humaines, leur environnement en quelque sorte quotidien. Le contraste de cet environnement avec le caractère ludique et léger des chorégraphies est aussi là pour rendre compte d’une certaine gravité sous-jacente qui est aussi présente sous le charme.

Patrick Marcland

« Quand les apparences prennent corps » est une commande faite à Laurence Marthouret par l’Espace Port Lympia et le Département des Alpes Maritimes pour l’exposition de Gérard Rancinan « Au delà du réel ».

Une proposition chorégraphique créée comme un écho aux oeuvres exposées. Il s’agit de donner aux visiteurs une autre perception du bâtiment et de l’exposition en y intégrant le vivant par la présence de la danse. Une chorégraphie épurée, reliée aux photographies exposées, puis comme dans un jeu, le public est invité dans sa propre visite du musée à chercher le lien avec les oeuvres.

Les photographies de l’exposition qui ont servi de point de départ sont « La table des animaux et « Les Ménines » qui sont elles même une réécriture des tableaux La Cène de Léonard de Vinci et Les Ménines de Velásquez. Ces tableaux qui nous habitent depuis des siècles, oeuvres emblématiques d’une civilisation, laissant une empreinte comme un tatouage intérieur, il est question de les laisser resurgir à leur guise, transformées par le prisme de la chorégraphe et de l’interprète. Acceptant cette nourriture visuelle, sensible et intellectuelle, dans notre propre démarche d’artiste contemporain, montre comment le passé s’accorde avec le présent de la création.

Distribution

Conception et chorégraphie : Laurence Marthouret

Création Musicale : Patrick Marcland

Interprétation Danse : Inês Macchi de Vilhena et Léa Scarpari

Durée : 40 min

Une production : Compagnie /TranS/

Soutiens : L’Entre-Pont - Nice et L’Espace Culturel Départemental Lympia