Monade tente de développer la problématique de la place du corps, sa représentation, ses contraintes, ses limites, ce que l’on expose et ce que l’on cache : corps exposé, corps occulté. L’interprète est seulement perçue à travers une structure translucide sur laquelle un vidéo projecteur zénithal projette des textures.Le corps est emprisonné, perçu, aperçu, imaginé, transformé, disparaissant et surgissant par intermittence. Le danseur interagit, à l’aide du plancher sensible, avec la matière image qui vient l’envahir, le recouvrir partiellement, l’éclairer ou l’obscurcir, ainsi que sur le son de la bande préenregistrée et transformée en temps réel. La scénographie et l’environnement sonore ne sont pas dissociables de l’œuvre chorégraphique mais lui sont intrinsèquement liés.Un univers particulier et sensible, organique et technologique, où s’impose l’importance de l’environnement dans la vie comme dans l’acte de création.
Conception, chorégraphie et interprétation : Laurence Marthouret
Création musicale : Patrick Marcland
Scénographie : Barbara Kraft
Artiste visuel : Julien Piedpremier
Programmation et interprétation numérique : Frédéric Alemany
Ingénieur du son et régie générale : Kenan Trevien
Créé au Centre de Création Numérique, Le Cube, Art 3000, Issy-Les-Moulineaux.
Production : Cie /TranS/
Coproduction et partenaires :
Césaré- Centre National de Création Musicale- Reims | Le Hublot - Espace Culture Multimédia, Nice | Espace 1789 de St Ouen | avec le concours du Ministère de la Culture et de la Communication- l’aide à la Maquette du Dicream | avec le soutien du Centre de Création Numérique Le Cube - Art 3000 | L’Entrepont (Nice) et avec le soutien de l’association les Voûtes Paris 13ème.
2010-2011